Bourvil, deux fois

Le petit Bal perdu (1961)




Les paroles
C'était tout juste après la guerre,
Dans un petit bal qu'avait souffert.
Sur une piste de misère,
Y'en avait deux, à découvert.
Parmi les gravats ils dansaient
Dans ce petit bal qui s'appelait...
Qui s'appelait...
qui s'appelait...
qui s'appelait...

[Refrain:]
Non je ne me souviens plus
du nom du bal perdu.
Ce dont je me souviens
ce sont ces amoureux
Qui ne regardaient rien autour d'eux.
Y'avait tant d'insouciance
Dans leurs gestes émus,
Alors quelle importance
Le nom du bal perdu ?
Non je ne me souviens plus
du nom du bal perdu.
Ce dont je me souviens
c'est qu'ils étaient heureux
Les yeux au fond des yeux.
Et c'était bien...
Et c'était bien...

Ils buvaient dans le même verre,
Toujours sans se quitter des yeux.
Ils faisaient la même prière,
D'être toujours, toujours heureux.
Parmi les gravats ils souriaient
Dans ce petit bal qui s'appelait...
Qui s'appelait...
qui s'appelait...
qui s'appelait...

[au Refrain]

Et puis quand l'accordéoniste
S'est arrêté, ils sont partis.
Le soir tombait dessus la piste,
Sur les gravats et sur ma vie.
Il était redevenu tout triste
Ce petit bal qui s'appelait,
Qui s'appelait...
qui s'appelait...
qui s'appelait...

Non je ne me souviens plus
du nom du bal perdu.
Ce dont je me souviens
ce sont ces amoureux
Qui ne regardaient rien autour d'eux.
Y'avait tant de lumière,
Avec eux dans la rue,
Alors la belle affaire
Le nom du bal perdu.
Non je ne me souviens plus
du nom du bal perdu.
Ce dont je me souviens
c'est qu'on était heureux
Les yeux au fond des yeux.
Et c'était bien...
Et c'était bien.
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Salade de fruits






Les paroles :
Ta mère t'a donné comme prénom,
Salade de fruits, oh quel joli nom.
Au nom de tes ancêtres hawaiiens,
Il faut reconnaître que tu le portes bien.

Salade de fruits, jolie, jolie, jolie,
Tu plais à mon père, tu plais à ma mère.
Salade de fruits, jolie, jolie, jolie,
Un jour ou l'autre, il faudra bien qu'on nous marie.

Pendus dans ma paillote au bord de l'eau,
Y'a des ananas, y'a des noix de coco.
J'en ai déjà goûté, je n'en veux plus,
Le fruit de ta bouche serait le bienvenu.

Salade de fruits, jolie, jolie, jolie,
Tu plais à mon père, tu plais à ma mère.
Salade de fruits, jolie, jolie, jolie,
Un jour ou l'autre, il faudra bien qu'on nous marie.

Je plongerai tout nu dans l'océan,
Pour te ramener des poissons d'argent,
Avec des coquillages lumineux,
Oui, mais en échange tu sais ce que je veux.

Salade de fruits, jolie, jolie, jolie,
Tu plais à mon père, tu plais à ma mère.
Salade de fruits, jolie, jolie, jolie,
Un jour ou l'autre, il faudra bien qu'on nous marie.

On a donné chacun de tout son coeur,
Ce qu'il y avait en nous de meilleur.
Au fond de ma paillote au bord de l'eau,
Ce panier qui bouge, c'est un petit berceau.

Salade de fruits, jolie, jolie, jolie,
Tu plais à ton père, tu plais à ta mère,
Salade de fruits, jolie, jolie, jolie,
C'est toi le fruit de nos amours, bonjour petit.

Eddy Mitchell

Toujours un coin qui me rappelle (1964) Adaptation de There's always something there to remind me, Les paroles françaises sont fidèles aux paroles anglaises. Très faciles à comprendre.


L'histoire de cette chanson :
       

 

Et maintenant, voici la version de Sandy Shaw.

 

Autre titre d'Eddy Mitchell : Tu peux préparer le café noir Un peu plus difficile pour vous de comprendre la situation dont parle la chanson, je pense. On éclaircira cela en cours.


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Sur Eddy Mitchell :
Wikipedia (en français)
Wikipedia (en anglais)

Brassens, deux fois

Brassens n'est pas vraiment un acteur. Il a joué toutefois dans un film de René Clair (La Porte des Lilas, 1957).
Quand on est con, on est con va vous permettre de travailler l'écoute des nasales on et en.

Brassens - " quand on est con "
アップロード者 bisonravi1987.

En fait, le titre de la chanson est " le Temps ne fait rien à l'affaire". Les paroles et la musique sont de Georges Brassens.

Le temps ne fait rien à l'affaire

Quand ils sont tout neufs
Qu'ils sortent de l'œuf
Du cocon
Tous les jeunes blancs-becs
Prennent les vieux mecs
Pour des cons
Quand ils sont d'venus
Des têtes chenues
Des grisons
Tous les vieux fourneaux
Prennent les jeunots
Pour des cons
Moi, qui balance entre deux âges
J'leur adresse à tous un message :

Le temps ne fait rien à l'affaire
Quand on est con, on est con
Qu'on ait vingt ans, qu'on soit grand-père
Quand on est con, on est con
Entre vous, plus de controverses
Cons caducs ou cons débutants
Petits cons d'la dernière averse
Vieux cons des neiges d'antan


Vous, les cons naissant
Les cons innocents
Les jeun's cons
Qui n'le niez pas
Prenez les papas
Pour des cons
Vous, les cons âgés
Les cons usagés
Les vieux cons
Qui, confessez-le
Prenez les p'tits bleus
Pour des cons
Méditez l'impartial message
D'un type qui balance entre deux âges :

Le temps ne fait rien à l'affaire
Quand on est con, on est con
Qu'on ait vingt ans, qu'on soit grand-père
Quand on est con, on est con
Entre vous, plus de controverses
Cons caducs ou cons débutants
Petits cons d'la dernière averse
Vieux cons des neiges d'antan

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Saturne



Il est morne, il est taciturne
Il préside aux choses du temps
Il porte un joli nom, Saturne
Mais c'est un dieu fort inquiétant
Il porte un joli nom, Saturne
Mais c'est un dieu fort inquiétant

En allant son chemin, morose
Pour se désennuyer un peu
Il joue à bousculer les roses
Le Temps tue le temps comme il peut
Il joue à bousculer les roses
Le Temps tue le temps comme il peut

Cette saison, c'est toi, ma belle
Qui as fait les frais de son jeu
Toi qui as payé la gabelle
Un grain de sel dans tes cheveux
Toi qui as payé la gabelle
Un grain de sel dans tes cheveux

C'est pas vilain les fleurs d'automne
Et tous les poètes l'ont dit
Je regarde et je donne
Mon billet qu'ils n'ont pas menti
Je regarde et je donne
Mon billet qu'ils n'ont pas menti

Viens encore, viens ma favorite
Descendons ensemble au jardin
Viens effeuiller la marguerite
De l'été de la Saint-Martin
Viens effeuiller la marguerite
De l'été de la Saint-Martin

Je sais par cœur toutes tes grâces
Et pour me les faire oublier
Il faudra que Saturne en fasse
Des tours d'horloge, de sablier
Et la petite pisseuse d'en face
Peut bien aller se rhabiller...

Souchon deux fois

Le clip officiel est ici : http://www.youtube.com/watch?v=7fGTpks6LCs

Les Parachutes dorés

Adieu mégaphones, adieu calicots
Adieu représentants syndicaux
A moi le soleil et le calypso
La nana, la noix de coco
A moi les alizés, les vents tropicaux
Et moi, bien frisé, sur le bateau
Adieu les traders, adieu joggings
Les briefings à l'heure Breitling
Ouvriers, riez, adieu les blouses grises
En Chine, l’usine, on délocalise
Les cours ont dégringolé
Les banques ont pu rigoler
La boîte a coulé, mais pouce
On va se la couler douce
La pilule, on va… se la dorer
J'ai le parachute... chut ! doré
Adieu mégaphones, adieu calicots
Adieu représentants syndicaux
A moi le soleil et le calypso
La nana, la noix de coco
Adieu, Château Petrus
En costard Lanvin
Adieu les jolies putes russes
Dans les Mystère 20
Balancez les fraiseuses, les machines-outils
Riez, ouvriers, joli gâchis !
J'ai creusé, creusé, j'ai creusé la dette
Au lieu de me creuser la tête
Un jour, les cours ont chuté
Et moi… parachuté
La boîte a coulé, mais pouce
On va se la couler douce
La pilule, on va… se la dorer
J'ai le parachute... chut ! doré
Adieu mégaphones, adieu calicots
Adieu représentants syndicaux
A moi le soleil et le calypso
La nana, la noix de coco
Adieu téléphone, adieu le bureau
Secrétaire aux hauts talons hauts
A moi les alizés, les vents tropicaux
Et moi, bien frisé, sur le bateau
La boîte a coulé, mais pouce
On va se la couler douce
La pilule, on va… se la dorer
J'ai le parachute... chut !


Les Saisons


C’était l’amour et c’était l’hiver
L’hiver et les sapins verts
C’était l’amour et ses baisers légers
Sur les pentes enneigées
C’était l’hiver et ses dangers divers
L’amour et ses revolvers
Le 21 mars, l’hiver est parti
L’amour aussi
C’était l’amour et c’était le printemps
Lilas mauves et lilas blancs
C’était l’amour, les jeux auxquels on joue
Croquer le nez, manger les joues
C’était l’amour et sa rime légère
Hypocrite et printanière
Le 21 juin, le printemps s’enfuit
L’amour aussi
C’était l’été, le jolie maison bourgeoise
Directement sur la plage
C’était l’été et comme tu te baignais nue
D’autres garçons sont venus
Tu riais, tu te laissais embrasser
Alors mon coeur s’est lassé
Fin septembre, l’été tourne court
Aussi l’amour
C’était l’amour et c’était l’automne
Dans le grand parc où frissonne
Parlant de nous, de nos baisers en allés
En marchant dans les allées
Disant de l’amour pour quelle raison
Ce n’est jamais la saison
Disant de l’amour pour quelle raison
Ce n’est jamais la saison

Marc Lavoine, Françoise Hardy, Serge Gainsbourg


Je ne peux pas vraiment dire que j'aime Marc Lavoine. Mais, ici, avec (et grâce à) Françoise Hardy, je le supporte. Dans la chanson suivante Françoise Hardy chante Gainsbourg : Comment te dire adieu, chanson écrite pour Jane Birkin.

Paroles: Marc Lavoine.
Musique: Fabrice Aboulker  
1989  "Les amours du dimanche"
 
Je pense à vous souvent
Je continue quand même
D'aimer les bateaux blancs
Que le désir entraîne
Je manque de vous souvent
Mais je m'en vais quand même
Laisser voler le vent
Qui souffle sur la peine

Refrain
Chère amie, je vous envoie ces quelques mots
Pour vous dire qu'il ne fait pas beau
Et que j'ai mal, seul, depuis que je vous ai perdue
Je vous écris ces quelques fleurs
Avec mon cœur à l'intérieur
Je vous fais toutes mes excuses

Je rêve à vous souvent
Je me souviens de tout
Je me réveille à temps
Mais je vous vois partout
Je vous attends souvent
J'invente un rendez-vous
Vous n'avez plus le temps
Plus une minute à vous

{au Refrain}

COMMENT TE DIRE ADIEU
Paroles et musique: Serge Gainsbourg, Jack Gold, Arnold Goland, 1968

Sous aucun prétexte,

Je ne veux

Avoir de réflexes,

Malheureux

Il faut que tu m'ex-

pliques un peu mieux

Comment te dire adieu

Mon coeur de silex

Vite prend feu

Ton coeur de pyrex

Résiste au feu

Je suis bien perplexe,

Je ne veux

Me résoudre aux adieux

Je sais bien qu'un ex-

Amour n'a pas de chance, ou si peu

Mais pour moi un ex-

plication voudrait mieux

Sous aucun prétexte

Je ne veux

Devant toi surex-

poser mes yeux

Derrière un kleenex

Je saurais mieux

Comment te dire adieu

Comment te dire adieu

Tu as mis à l'index

nos nuits blanches, nos matins gris-bleu

Mais pour moi un ex-

plication voudrait mieux

Sous aucun prétexte,
...

Programme

Petit à petit, le programme se fait.

Premier cours, le 9 janvier : Patrick Bruel
Deuxième cours, le 16 janvier : Sacha Distel, trois duos
Troisième cours, le 6 février : Jacques Dutronc
Quatrième cours, le 13 février : Sandrine Kiberlain
Cinquième cours : le 20 février : LAvoine, Hardy, Gainsbourg

Vous pouvez consulter ou télécharger les feuilles ici :
Bruel, Distel, Dutronc, Kiberlain

Sandrine Kiberlain : Chanteuse



Ce titre est extrait de l'album : Coupés bien net et bien carré
Année de sortie : 2007

La chanteuse
Ca y est, c'est fait, j'ai un micro
Sur scène j'bois d'l'eau, c'est pour la voix
J'fais même des gammes, des vocalises
J'pars en tournée, j'fais mes valises.
Eh oui c'est vrai, ça prend du temps
C'est l'écriture, c'est très prenant
J'fais des brouillons et des ratures
Et puis j'ai travaillé l'allure

{Refrain:}
Je suis chanteuse et je m'y crois
Faut que j'déjeune avec Carla
Et Vanessa, pour parler d'ça.

J'ai des musiciens avec moi
Ensemble on fait : Wha wha chou wha !
On est toujours bien assortis
On a bossé pour l'harmonie
Y font les garçons, moi la fille,
C'est important d'être précis
J'ai bien ret'nu toutes mes paroles
Vous voyez pas quand je m'affole

{au Refrain}

J'ai travaillé quelques mouvements
Je bouge mon corps instinctivement
Bien sûr, tout l'monde n'a pas c'talent
Moi, j'y peux rien, j'ai ça dans l'sang
Et je commence au bon endroit,
Je tiens la note comme il se doit
Do ré mi fa sol et puis la
Ca impressionne quand je fais ça

{au Refrain}

Je suis debout ou bien assise
Je peux danser, on sait jamais,
Et puis je prends bien la lumière
Vous trouvez pas qu'j'ai des faux airs
De Mylène et de Madonna ?
Je sais, c'est prétentieux d'dire ça
Mais faut avouer que c'est frappant
La ressemblance, c'est évident

{au Refrain}
_________________
Le Quotidien



Le Quotidien

Le quotidien
Trop peu pour moi
J'veux tout casser
Le papier peint
Les chaises les murs
J'veux déranger
Je désordonne
L'ordre des choses
Je mets à l'envers tous les endroits

Le quotidien je n'aime pas ça
Non je n'aime pas
Je n'aime pas ça !!!

Le quotidien je n'aime pas ça
Non je n'aime pas
Je n'aime pas ça !!

Le mot toujours
Le mot toujours et les mots d'amour
A inventer
Les positions à inverser
Toi au dessus
Moi en dessous
Te regarder sans s'en lasser
Et puis c'est tout

Le quotidien je n'aime pas ça
Non je n'aime pas
Je n'aime pas ça !

Le quotidien je n'aime pas ça
Non je n'aime pas
Je n'aime pas ça !

Les refrains et les habitudes
Je les aime pas
Mais avec toi
Le quotidien
Je l'aimerais bien !
Parce qu'avec toi
Le quotidien
Ressemblerait ressemblerait jamais à rien !

Le quotidien je n'aime pas ça
Non je n'aime pas
Je n'aime pas ça !!
_________________
Encore une ? Pour écouter Y'a du monde, allez ici

Patrick Bruel : La Place des grands hommes (1991)



Paroles

Refrain:
On s'était dit rendez-vous dans 10 ans
Même jour, même heure, mêmes pommes
On verra quand on aura 30 ans
Sur les marches de la place des grands hommes

Le jour est venu et moi aussi
Mais j' veux pas être le premier.
Si on avait plus rien à se dire et si et si...

Je fais des détours dans le quartier.
C'est fou c'qu'un crépuscule de printemps.
Rappelle le même crépuscule d'il y a 10 ans,
Trottoirs usés par les regards baissés.
Qu'est-ce que j'ai fait de ces années ?

J'ai pas flotté tranquille sur l'eau,
Je n'ai pas nagé le vent dans le dos.
Dernière ligne droite, la rue Soufflot,
Combien seront là ? 4, 3, 2, 1... 0 ?

Refrain

J'avais eu si souvent envie d'elle.
La belle Séverine me regardera-t-elle ?
Eric voulait explorer le subconscient.
Remonte-t-il à la surface de temps en temps ?
J'ai un peu peur de traverser l' miroir.
Si j'y allais pas... J' me serais trompé d'un soir.
Devant une vitrine d'antiquités,
J'imagine les retrouvailles de l'amitié.
"T'as pas changé, qu'est-ce que tu deviens ?
Tu t'es mariée, t'as trois gamins.
T'as réussi, tu fais médecin ?
Et toi Pascale, tu t' marres toujours pour rien ?"

Refrain

J'ai connu des marées hautes et des marées basses,
Comme vous, comme vous, comme vous.
J'ai rencontré des tempêtes et des bourrasques,
Comme vous, comme vous, comme vous.
Chaque amour morte à une nouvelle a fait place,
Et vous, et vous... et vous ?
Et toi Marco qui ambitionnait simplement d'être heureux dans la vie,
As-tu réussi ton pari ?
Et toi François, et toi Laurence, et toi Marion,
Et toi Gégé... et toi Bruno, et toi Evelyne ?

Refrain

Eh bien c'est formidable les copains!
On s'est tout dit, on s' serre la main !
On ne peut pas mettre 10 ans sur table
Comme on étale ses lettres au Scrabble.
Dans la vitrine je vois le reflet

D'une lycéenne derrière moi.
Si elle part à gauche, je la suivrai.
Si c'est à droite... Attendez-moi !
Attendez-moi ! Attendez-moi ! Attendez-moi !

On s'était dit rendez-vous dans 10 ans,
Même jour, même heure, même pommes.
On verra quand on aura 30 ans
Si on est d'venus des grands hommes...
Des grands hommes... des grands hommes...

Tiens si on s' donnait rendez-vous dans 10 ans...
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Voici la rue Soufflot. Avancez un peu et vous vous trouverez place du Panthéon, sur laquelle se trouve l'hôtel des Grands Hommes.

Agrandir le plan

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Liens :
• Patrick Bruel sur wikipedia
- en français : http://fr.wikipedia.org/wiki/Patrick_Bruel
- en anglais : http://en.wikipedia.org/wiki/Patrick_Bruel
- en japonais : (n'existe pas encore)
• Son site officiel : http://www.patrickbruel.com/

Trois duos de Sacha Distel avec Brigitte Bardot, Joanna Shimkus et Marie Laforêt

Il y a le ciel, le soleil et la mer






Allongés sur la plage

Les cheveux dans les yeux

Et le nez dans le sable

On est bien tous les deux

C'est l'été, les vacances

Oh, Mon Dieu, quelle chance!

Il y a le ciel, le soleil et la mer

Il y a le ciel, le soleil et la mer



Ma cabane est en planches

Et le lit n'est pas grand

Tous les jours c'est dimanche

Et nous dormons longtemps

A midi sur la plage

Les amis de notre âge

Chantent tous le ciel, le soleil et la mer

Chantent tous le ciel, le soleil et la mer.



Et le soir, tous ensemble

Quand nous allons danser

Un air qui te ressemble

Viens toujours te chercher

Il parle de vacances

Et d'amour et de chance

En chantant le ciel, le soleil et la mer

En chantant le ciel, le soleil et la mer.



Quelque part en septembre

Nous nous retrouverons

Et le soir dans ta chambre
Nous le rechanterons

Malgré le vent d'automne

Et les pluies monotones

Nous aurons le ciel, le soleil et la mer

Nous aurons le ciel, le soleil et la mer.


 
Ces mots stupides
Il s'agit de l'adaptation française de "Something Stupid".
Sacha Distel chante avec Joanna Shimkus. Malheureusement, il n'y a pas de vidéo de ce duo.
En cours, nous écouterons la version de Sacha Distel et de la merveilleuse Joanna Shimkus.
On trouve sur internet un montage avec Sacha Distel (de l'époque) et une chanteuse contemporaine, Lara Fabian.


Je sais que tôt ou tard
Tu voudras bien sortir un soir
En camarade, avec moi,
J'essaierai d'être gai(e)
Pour te faire rire, mais je sais
Que je ne verrais que toi !
Et quand nous serons las d'avoir dansé
Nous irons prendre un dernier verre, quand même,
C'est là que je gâcherai tout...
En te disant ces mots stupides :
« Je t'aime ! »

Et dans tes yeux je lirai
Que j'ai trahi notre amitié
Que je suis comme les autres !
Bien vite je m'en irai
Sans même te dire que si je t'aime
Ce n'est pas de ma faute !

Cela fait si longtemps
Que je suis là, le cœur battant,
A ne plus penser qu'à toi !
A guetter ton regard,
En espérant toujours y voir
Un peu de tendresse pour moi !
Mais... si à cet instant
Très doucement je sens ta main
Se poser sur le mienne...
De joie, je crois, je pleurerai
En répétant ces mots stupides :
« Je t'aime ! »

Mais... si à cet instant
Très doucement, je sens ta main
Se poser sur la mienne...
De joie, je crois, je pleurerai
En répétant ces mots stupides :
« Je t'aime ! Je t'aime ! Je t'aime ! »






Avec Marie Laforêt : Confidences sur l'oreiller



Tu pars le matin, je ne sais pas ce que tu fais
Ni comment tu passes loin de moi toute la journée
Je pars le matin et jusqu'au soir je ne sais pas
À quoi tu emploies toutes ces heures loin de la maison

il m'arrive souvent quand je suis seule à la maison
De penser toi et de me poser des questions
Il m'arrive souvent quand je suis seul à travailler
De me demander ce que tu fais

Heureusement la nuit tombée, tout s'éclaire plus de mystère
On se raconte notre journée et on se fait des confidences sur l'oreiller

Il m'est arrivé d'apercevoir ta secrétaire
La petite frisée qui a un petite nez en l'air
Oh, c'est une bilingue diplômée de HEC (ah oui ?)
Elle sait à peu près tout ce que je sais.

Tiens ton ami Claude à propos m'a téléphoné
J'ai joué au tennis avec lui toute la matinée
Ça ne m'étonne pas il est gentil mais ça m'inquiète
(Ah quand même !) il a des ides derrière la tête.

Heureusement la nuit tombée tout s'éclaire, plus de mystères
On se raconte notre journée et on se fait des confidences sur l'oreiller
Mais la nuit tombée tout s'éclaire, plus de mystères
Les nuits d'amour ont toujours commencé par des confidences sur l'oreiller.

Charles Aznavour

Charles Aznavour chante ici "Sa Jeunesse". Cette chanson a été utilisée par Patrice Leconte dans Le Parfum d'Yvonne, un film adapté du roman de Patrick Modiano.



Charles Aznavour
SA JEUNESSE


Lorsque l'on tient entre ses mains, cette richesse,
Avoir vingt ans, des lendemains pleins de promesses,
Quand l'amour sur nous se penche
Pour nous offrir ses nuits blanches,
Lorsque l'on voit loin devant soi rire la vie,
Brodée d'espoir, riche de joies et de folies,
Il faut boire jusqu'à l'ivresse
Sa jeunesse!

Car tous les instants
De nos vingt ans
Nous sont comptés
Et jamais plus
Le temps perdu
Ne nous fait face,
Il passe!

Souvent en vain on tend les mains, et l'on regrette,
Il est trop tard, sur son chemin, rien ne l'arrête !
On ne peut garder sans cesse
Sa jeunesse.

Avant que de sourire et nous quittons l'enfance,
Avant que de savoir la jeunesse s'enfuit.
Cela semble si court que l'on est tout surpris qu'avant que de comprendre
On quitte l'existence.

Lorsque l'on tient entre ses mains, cette richesse,
Avoir vingt ans, des lendemains pleins de promesses,
Quand l'amour sur nous se penche
Pour nous offrir ses nuits blanches,
Lorsque l'on voit loin devant soi rire la vie,
Brodée d'espoir, riche de joies et de folies,
Il faut boire jusqu'à l'ivresse
Sa jeunesse!

Car tous les instants
De nos vingt ans
Nous sont comptés
Et jamais plus
Le temps perdu
Ne nous fait face,
Il passe!

Souvent en vain on tend les mains, et l'on regrette,
Il est trop tard, sur son chemin rien ne l'arrête.
On ne peut garder sans cesse
Sa jeunesse.
___________
Emmenez-moi, une chanson de Charles Aznavour (1968) que Vanessa Paradis a reprise


Emmenez-moi

Vers les docks où le poids et l'ennui
Me courbent le dos
Ils arrivent le ventre alourdi
De fruits les bateaux

Ils viennent du bout du monde
Apportant avec eux
Des idées vagabondes
Aux reflets de ciels bleus
De mirages

Traînant un parfum poivré
De pays inconnus
Et d'éternels étés
Où l'on vit presque nus
Sur les plages

Moi qui n'ai connu toute ma vie
Que le ciel du nord
J'aimerais débarbouiller ce gris
En virant de bord

Emmenez-moi au bout de la terre
Emmenez-moi au pays des merveilles
Il me semble que la misère
Serait moins pénible au soleil

Dans les bars à la tombée du jour
Avec les marins
Quand on parle de filles et d'amour
Un verre à la main

Je perds la notion des choses
Et soudain ma pensée
M'enlève et me dépose
Un merveilleux été
Sur la grève

Où je vois tendant les bras
L'amour qui comme un fou
Court au devant de moi
Et je me pends au cou
De mon rêve

Quand les bars ferment, que les marins
Rejoignent leur bord
Moi je rêve encore jusqu'au matin
Debout sur le port

Emmenez-moi au bout de la terre
Emmenez-moi au pays des merveilles
Il me semble que la misère
Serait moins pénible au soleil

Un beau jour sur un rafiot craquant
De la coque au pont
Pour partir je travaillerai dans
La soute à charbon

Prenant la route qui mène
A mes rêves d'enfant
Sur des îles lointaines
Où rien n'est important
Que de vivre

Où les filles alanguies
Vous ravissent le cœur
En tressant m'a-t-on dit
De ces colliers de fleurs
Qui enivrent

Je fuirai laissant là mon passé
Sans aucun remords
Sans bagage et le cœur libéré
En chantant très fort

Emmenez-moi au bout de la terre
Emmenez-moi au pays des merveilles
Il me semble que la misère
Serait moins pénible au soleil...

Jacques Dutronc

La Fille du Père Noël

La Fille Du Père Noël

Je l'ai trouvée au petit matin
Toute nue dans mes grands souliers
Placés devant la cheminée
Pas besoin de vous faire un dessin

De battr' mon coeur s'est arrêté
Sur le lit j'ai jeté mon fouet
Tout contre elle je me suis penché
Et sa beauté m'a rendu muet

Fatigué j'ai la gueule de bois
Toute la nuit j'avais aidé mon père
Dans le feu j'ai remis du bois
Dans la ch'minée y avait pas son père

C'était la fille du Père Noël
J'étais le fils du Père Fouettard
Elle s'appelait Marie Noël
Je m'appelais Jean Balthazar

Je prends la fille dans mes bras
Elle me dit mais non Balthazar
Ne fais donc pas le fier à bras
Je suis tombée là par hasard

Toute la nuit j'avais fouetté
A tour de bras les gens méchants
Toute la nuit elle avait donné
Des cadeaux à tous les enfants

C'était la fille du Père Noël
J'étais le fils du Père Fouettard
Elle s'appelait Marie Noël
Je m'appelais Jean Balthazar

Descendue chez moi par erreur
Elle était là dans mes souliers
Et comm' je ne pouvais prendre son coeur
Je l'ai remise sur le palier

C'était la fille du Père Noël
J'étais le fils du Père Fouettard
Et elle m'a dit d'une voix d'crécelle
Bye bye au hasard Balthazar

C'était la fille du Père Noël
J'étais le fils du Père Fouettard
Elle s'appelait Marie Noël
Je m'appelais Jean Balthazar
______________________

Vous pouvez trouver les paroles de cette chanson traduites en japonais sur le blog
http://dutronc.taecoise.com/paroles/faispas_j.html

Je crois qu'il y a une erreur dans la traduction : "Dis papa, dis Maman", ça ne veut pas dire, dans ce contexte, ねぇパパ、ねぇママ, je pense. On en discutera.
Voici les paroles françaises :
Fais pas ci, fais pas ça
Viens ici, mets toi là
Attention prends pas froid
Ou sinon gare à toi
Mange ta soupe, allez, brosse toi les dents
Touche pas ça, fais dodo
Dis papa, dis maman
Fais pas ci fais pas ça
À dada prout prout cadet
À cheval sur mon bidet
Mets pas tes doigts dans le nez
Tu suces encore ton pouce
Qu'est-ce que t'as renversé
Ferme les yeux ouvre la bouche
Mange pas tes ongles vilain
Va te laver les mains
Ne traverse pas la rue
Sinon panpan cucul
Fais pas ci fais pas ça
À dada prout prout cadet
À cheval sur mon bidet
Laisse ton père travailler
Viens donc faire la vaisselle
Arrête de te chamailler
Réponds quand on t'appelle
Sois poli dis merci
à la dame laisse ta place
C'est l'heure d'aller au lit
Faut pas rater la classe
Fais pas ci fais pas ça
À dada prout prout cadet
À cheval sur mon bidet
Tu me fatigues je n'en peux plus
Dis bonjour dis bonsoir
Ne cours pas dans le couloir
Sinon panpan cucul
Fais pas ci fais pas ça
Viens ici ôte toi de là
Prends la porte sors d'ici
Écoute ce qu'on te dis
Fais pas ci fais pas ça
À dada prout prout cadet
À cheval sur mon bidet
Tête de mule tête de bois
Tu vas recevoir une beigne
Qu'est-ce que t'as fait de mon peigne
Je ne le dirai pas deux fois
Tu n'es qu'un bon à rien
Je le dis pour ton bien
Si tu ne fais rien de meilleur
Tu seras balayeur
Fais pas ci fais pas ça
À dada prout prout cadet
À cheval sur mon bidet
Vous en faites pas les gars
Vous en faites pas les gars
Moi aussi on m'a dit ça
Fais pas ci fais pas ça
Fais pas ci fais pas ça
Et j'en suis arrivé là
Et j'en suis arrivé là
Et j'en suis arrivé là
La la la
La la la
La la la
La la la la
La la la la
La la la la

Vanessa Paradis + Jeanne Moreau



Dès que je te vois

{Refrain:}
Est-ce que si on l’avait fait
On s’ferait l’effet
Que l’on se fait chaque fois ?
Si on l’avait fait
On s’ferait l’effet que l’on se fait ?
Dès qu’j'te vois
Dès qu’j'te vois, je sais que c’est toi
Oui je sais que c’est toi, oui je sais que c’est toi
Dès que tu me vois, tu sais que c’est moi
Oui tu sais que c’est moi, oui tu sais que c’est moi
{au Refrain}
Dès qu’je te vois
Comment ce fait
Dès qu’je te vois
J’avoue ce jeu me tue
Si tu me dis adieu
Dès que j’te vois, je sais que c’est toi
Oui je sais que c’est toi, oui je sais que c’est toi
Ce vous, ce je, ce tu
Qui jouent avec le feu
Dès que j’te vois, je sais que c’est toi
Oui je sais que c’est toi, oui je sais que c’est toi
Je ne résiste plus
J’ai vu dans ton regard
Des remords disparus
Je rentre, il est trop tard
{au Refrain}
Dès qu’j'te vois
Comment ce fait
Dès qu’je te vois
Dès qu’je te vois
{au Refrain}
Est-ce que si on l’avait fait
Si on l’avait fait
Je sais qu’c'est toi
Est-ce que si on l’avait fait
Si on l’avait fait
Je sais qu’c'est toi
_____________________


Elle avait des bagues à chaque doigt,
Des tas de bracelets autour des poignets,
Et puis elle chantait avec une voix
Qui, sitôt, m'enjôla.

Elle avait des yeux, des yeux d'opale,
Qui me fascinaient, qui me fascinaient.
Y avait l'ovale de son visage pâle
De femme fatale qui m'fut fatale {2x}.

On s'est connus, on s'est reconnus,
On s'est perdus de vue, on s'est r'perdus d'vue
On s'est retrouvés, on s'est réchauffés,
Puis on s'est séparés.

Chacun pour soi est reparti.
Dans l'tourbillon de la vie
Je l'ai revue un soir, hàie, hàie, hàie
Ça fait déjà un fameux bail {2x}.

Au son des banjos je l'ai reconnue.
Ce curieux sourire qui m'avait tant plu.
Sa voix si fatale, son beau visage pâle
M'émurent plus que jamais.

Je me suis soûlé en l'écoutant.
L'alcool fait oublier le temps.
Je me suis réveillé en sentant
Des baisers sur mon front brûlant {2x}.

On s'est connus, on s'est reconnus.
On s'est perdus de vue, on s'est r'perdus de vue
On s'est retrouvés, on s'est séparés.
Dans le tourbillon de la vie.

On a continué à toumer
Tous les deux enlacés
Tous les deux enlacés.
Puis on s'est réchauffés.

Chacun pour soi est reparti.
Dans l'tourbillon de la vie.
Je l'ai revue un soir ah là là
Elle est retombée dans mes bras.

Quand on s'est connus,
Quand on s'est reconnus,
Pourquoi se perdre de vue,
Se reperdre de vue ?

Quand on s'est retrouvés,
Quand on s'est réchauffés,
Pourquoi se séparer ?

Alors tous deux on est repartis
Dans le tourbillon de la vie
On a continué à tourner
Tous les deux enlacés
Tous les deux enlacés.


Voici maintenant le merveilleux original de cette chanson, écrite par par Serge Rezvani pour le film de François Truffaut, Julels et Jim en 1963.